Voyage en Andalousie: Février 2020
Notes prises à chaud après un voyage en Andalousie en février 2020. Aucune promesse de mise à jour ...
Le voyage a largement été improvisé. Le Routard 2019 l’a accompagné, et comme nul guide n’a la science infuse, ce qui suit est aussi un pense-bête pour mieux s’organiser la prochaine fois.
Fonctionnement
La circulation
- Stations services: moins chères mais quelques fonctionnements surprenants comme une pompe automatique Carrefour qui veut d’abord scanner une carte de fidélité. Le bouton «Annuler» censé l’ignorer ne fonctionnant pas, et la pompe voisine faisant le même coup, l’histoire se termine par un bon vieux passage en caisse avec caissière;
- Aires de repos: semblent signalées différemment selon les réseaux. Sur les autoroutes gratuites d’Andalousie, «Vía de servicio», indique une contre-allée de l’autoroute avec des pompes, restaurants ou magasins. Rien à voir, donc, avec une «voie de service» française, qui serait réservée à quelques véhicules autorisés.
- Vitesse:
- Sauf indication contraire fréquente: 120 sur autoroute, 90 sur route, 50 en ville;
- Tenir compte évidemment de l’état de la chaussée, en général très bon sur autoroute (mieux qu’en Sicile en tout cas), beaucoup plus variable en-dehors;
La signalisation
- Quelques différences typographiques entre les panneaux français et espagnols, mais rien de majeur;
- Idem pour le marquage au sol.
- Parmi les choses auxquelles on s’est habitué, et qui changent un peu:
- Les voies d’accélération sont souvent assez courtes;
- Quand le nombre de voies se réduit, c’est le plus souvent la plus à droite qui doit s’insérer dans une des autres;
Le stationnement
Le stationnement est problématique dans la plupart des grandes villes, notamment aux abords des centres historiques.
Pour Séville:
- l’article de visitarsevilla.com donne un aperçu des us et coutumes, sans comparaison de prix, mais avec un lien vers parclick.es qui propose des tarifs conformes à ce que nous avons vu;
- les indications les plus claires sont sur parcopedia.es;
- nous avons stationné dans le parking «Paseo de Colón» (18.15€/24h). Ce bon compromis selon le Routard proclame d’ailleurs haut et fort son bon rapport qualité/prix et est donc rapidement saturé aux périodes de pointe;
- si vous stationnez dans la rue, vous pouvez être abordé pour un «droit de stationnement» par des agents de la ville (en rouge et blanc) qui donnent un reçu contre 1€ ... ou par un «gorrilla» (rien à voir avec un grand singe: le mot vient de «casquette» en espagnol). Ces derniers prétendent aider à garer ou à garder la voiture. C’est en fait une forme de mendicité (selon visitarsevilla.com) ou de racket (selon le Routard): donner 1€ et promettre un éventuel supplément au retour écartera les risques de dégradation.
- le détail des règles de stationnement de séville est disponible sur le site aussa.es pour les ultra-motivés;
Pour Grenade (quartier de l’Albaicin où nous logions):
- pouvoir entrer dans le quartier de l’Albaicin (ancien quartier musulman) n’est déjà pas garanti. L’accès depuis la rue Pagés est restreint à certaines heures, mais l’indication du panneau d’entrée et les dires des habitants diffèrent;
- y stationner est une gageure, mais on trouve des places (gratuites, lignes blanches) du côté de la rue Aljibe de la Gitana;
- vous avez manqué une bifurcation dans le quartier? Tant pis pour vous, faire le tour du pâté de maison avec le jeu des sens uniques peut prendre une bonne dizaine de minutes;
La location de voitures
- Comme en Sicile, il vaut mieux faire attention à sa carte bancaire:
- Avant de réserver, vérifier si la carte est de crédit ou de débit (c’est écrit sur toute carte émise en France après 2016);
- Les loueurs risquent de refuser les cartes de débit à la prise en charge (ou d’exiger une assurance supplémentaire ...)
- Mésaventure: suite à un retard dû au surbooking, la réservation est annulée (et finalement remboursée) mais nous avons perdu du temps à re-louer;
- Rendre la voiture avec le plein, naturellement;
Les transports
- Tout ce qu’on a testé, c’est le bus entre l’Aéroport de Séville et le centre-ville;
- Tarif 4€ pour un aller simple, ou 6€ A/R dans la même journée;
Les commerces
- Les cartes bancaires sount largement acceptées (quoique un chouïa moins qu’en France);
- Cartes postales: attention au risque d’arnaque avec la vente de timbre en magasin:
- au lieu de timbres de la Poste officielle (Correos, boîtes jaunes), vous risquez d’avoir des timbres de réseaux comme «Post-By-Me» (boîtes vertes) ou «PostBox» (boîtes rouges);
- les timbres achetés ne fonctionneront que dans les boîtes des réseaux concernés;
- le site postby.me détaille ses points de chûte, le plus souvent situés dans un commerce, donc seulement accessibles quand il est ouvert;
- le terme «arnaque» vient du manque d’information à l’achat. Au mieux, vous recevez une enveloppe expliquant ces détails et que vous lirez, avec de la chance, avant de confier votre courrier à la mauvaise boîte;
Les restaurants
- Prix TTC, mais attention aux petits frais normaux mais inconnus en France;
- Pain: à moins de le refuser quand il est posé sur la table, il sera facturé;
- Eau: facturée aussi. Pour le même prix, on peut avoir une micro-bouteille de 20cl ou une bouteille de 1L. Demander avant.
- Plats: la viande est souvent seule ou presque. Ajouter un plat si vous voulez de la verdure;
- Eléments d’un repas espagnol (voir ailmalaga.com):
- Les gens: el camarero (serveur), el cocinero (le chef), los clientes (les clients), el gerente (le gérant);
- Phases du repas: entrante, entremés (entrée), postre (le dessert), plato principal (plat principal), guarnición (garniture) ... et la cuenta (addition);
- les Tapas: faire la différence entre la tabla (assortiment à partager, prévu pour plusieurs personnes), et el plato (l’assiette individuelle);
- Ustensiles: carta (menu), cuchillo (couteau), tenedor (fourchette), cuchara (cuiller), plato (assiette), vaso (verre), servilleta (serviette);
- La nourriture (comida):
- Viande (la carne): lomo (échine, filet, entrecôte), solomillo (aloyau, faux-filet); , pollo (poulet), cerdo (cochon), vaca (vache), cordero (agneau); bien hecho (à point);
- Verdure: ensalada (salade), zanahorias (haricots), cebolla (oignon);
- Céréales: trigo (blé), maiz (maïs), arroz (riz)
- Fruits: manzana (pomme), platano (banane), naranja (orange), limón (citron), pera (poire), almendra (amande);
- En-cas: l’empanada est une sorte de pâte fourrée (thon, poulet, verdures, ...);
- Boisson (bebida): vino tinto (vin rouge), cerveza (bière), cidra (cidre), agua (eau); una copa de ... (un verre de), una botella de ... (bouteille), una jarra de... (carafe);
- Cuisson, assaisonnement: (addition), caliente (chaud), fresco (frais), frío (froid);
- Ingrédients, condiments: harina (farine), azucar (sucre), sal (sel), aceite (huile), mantequilla (beurre), pan (pain), leche (lait);
- Gourmandise: café (café), té (thé), pastel (gâteau), helado (glace);
Repères historiques et culturels
Périodes historiques
Là, je révise après coup. Les liens sont souvent vers les pages en espagnol de Wikipedia, qui ont en général un équivalent français ou anglais.
- Taifa: petits royaumes taifas musulmans du sud de l’Espagne (XI - XIIIième siècles, avec des interruptions);
- Almoravides: nom dérivé de «al murabitum», évoquant une sorte d’ordre de moines-soldats. Avec pour capitale Marakkech, ils avaient une grande rigueur religieuse, et ont été influents en Andalousie de 1056 à 1147; Petit à petit, ils adoptent l’art décoratif voire figuratif;
- Almohades: «al muhawahhidun» (les unitaires). Environ 1130-1269. En réaction à la décadence des Almoravides, ils prennent Markkech en 1147, prennent Tunis, et adoptent Séville pour capitale en 1172; En particulier, l’art redevient beaucoup plus austère, et moins figuratif;
- Nasrides: dernière dynastie musulmane, à la tête de Grenade de 1238 à 1492; Le dernier sultan, Boabdil («El Rey Chico»), perdit son trône après avoir refusé de payer un tribut à la couronne de Castille;
- Post-reconquête: période de Charles Quint, Philippe II;
- Période napoléonienne: c’est là où les touristes français se font tout petits. Plus d’un endroit mentionne des tableaux/statues/trésors pris sur place par les Français (notamment le maréchal Soult);
- Restauration... et républiques: Alfonse VII (souverain honni), Isabel II (évincée), première république (chaotique), Alfonse XII (populaire), Alfonse XIII;
- XXième siècle: dictature (Primo de Rivera), république (1931-1936) et guerre civile (1936-1940);
Quelques dates:
- 1248: prise de Séville par Ferdinand III;
- 1492: prise de Grenade, «découverte» de l’Amérique;
- 1609: expulsion des Musulmans d’Espagne par Philippe III, qui les accusait de collusion avec les pirates. Vrai sur les côtes, mais ailleurs énorme perte économique, artisanale et artistique;
- 1812: constitution de Cadix (elle-même peu appliquée, cette constitution libérale a inspiré les autres);
- 1898: perte des dernières colonies d’Amérique, et des Philippines;
Beaucoup de musées parlent (et pour cause!) d’un processus répété plusieurs fois au XIXième siècle: la *desamortización*:
- pour payer ses dettes, l’État a, a plusieurs reprises, saisi (à l’Église ou aux communes) et vendu des biens ou des terres «inexploités»;
- beaucoup de tableaux des Musées des Beaux-Arts viennent d’une itération de ce processus;
- un effet annexe, notamment au XIXième, semble être le désastre écologique, les acheteurs de terres boisées se rattrappant aussitôt par la production de charbon de bois;
- autre effet collatéral: la concentration des terres, notamment dans le Sud, entre quelques gros propriétaires, aggravant les troubles sociaux au début du XXième siècle;
Noms de rues courants
Quelques noms de rues qui se voient souvent:
- Fernando III «el Santo» (1199?-1252): roi de Castille en 1217, puis de León en 1230, a notamment pris Cordoue, puis Séville aux Musulmans en 1248;
- Alfonso X el Sabio (1221-1284): «le sage»: fils du précédent, roi de Castille & León, a repris Cádiz vers 1262; passionné de culture et de sciences, a fondé une école de traducteurs à Tolède réunissant juifs, musulmans et chrétiens pour rassembler les connaissances de l’époque;
- Reyes Católicos: les époux Fernando II de Aragón (1452-1516) et Isabel I de Castilla (1451-1504) sont les figures les plus fameuses de la Reconquista;
- Carlos V (1500-1558): c’est Charles Quint (1520-155-) pour le Saint Empire Germanique, mais «Carlos I de España»; sous son règne, outre la grande extension du royaume espagnol, l’autorité religieuse de roi en Espagne devient supérieure à celle du Pape; Mais ayant échoué dans son projet d’un Empire Universel, dans la lutte contre le Luthérianisme, il se retire en 1556, et meurt d’une combinaison de paludisme et de goutte;
- Felipe II (1527-1598) «Le prudent»: roi de Naples, puis d’Angleterre (!), d’Espagne, du Portugal (1580), confirme l’Espagne comme première puissance mondiale, réforme les transports, développe sciences et techniques, une infanterie redoutable (les «Tercios»), les services secrets ...; mais subit aussi trois banqueroutes dues aux grandes dépenses de l’Empire et des Guerres (France, Angleterre, Ottomans); et le désastre de l’Armada, envoyée en représaille aux actes de piraterie anglais et à l’exécution de Marie Stuart;
- Alfonso XII (1857-1884): ayant grandi en exil, restaure la monarchie (Isabel II ayant été détrônée par la révolution de 1868) en 1874, et meurt prématurément de la tuberculose;
- Alfonso XIII (1886-1941): roi dès sa naissance, son père étant décédé avant. Accepte la dictature de Primo de Rivera, ce qui lui retire l’appui de la politique quand il veut revenir à une démocratie. Il quitte le pouvoir après les élections municipales de 1931;
- Miguel de Cervantes: l’auteur de Don Quichotte;
- Murillo, Zurbarán, Goya, Greco, Pacheco ... : peintres célèbres;
Vocabulaire
Beaucoup de vocabulaire culturel, puisque c’était le thème du voyage.
- Tableaux: lienzo (toile, lin ou image), cuadro (cadre), oleo (huile);
- Architecture et décoration (voir ce site technique en espagnol :
- extérieur: fachada (façade);
- églises: calle (nef d’église, ou section de rétable), púlpito (chaire), crusero (croisée de transepts), altar (autel);
- colonnes: pie (le pied), fuste (le fût), capitel (le chapiteau);
- sol (suelo) : azulejo (carreau de céramique, à présent vitrifié), parqué (parquet);
- mur (pared) : ventana (fenêtre);
- plafond (techo): casetón (caisson), arrocabe (frise sur bois), bóveda (voûte);
- toits: armadura (charpente);
- Matériaux:
- bâtiments: mármol (marbre), ladrillo (brique), yeso (plâtre), madera (bois);
- orfèvrerie: plata (argent), oro (or);
- métallurgie: hierro (fer), cobre (cuivre), plomo (plomb);
- Styles architecturaux:
- mudejar : issu de la cohabitation des cultures dans l’Espagne des XIIième au XVIième siècle, mêle des matériaux tendre -- plâtre,brique,...-- facilitant les riches décorations, et des éléments architecturaux ou décoratifs -- frises, arcades -- issus de la culture musulmane;
- plateresco : littéralement «façon argenterie», ce style à cheval sur le Moyen-Âge et la Renaissance mêle des éléments de mudéjar, de gothique flamboyant et d’art flamand; les façades sont décorées de fleurs, chandeliers, festons -- petites guirlandes--, ...; cf page avec exemples;
- Urbanisme:
- carmen (bâtiment avec jardin dans l’Albaicin), aljibe (réservoir, citerne);
- monuments: Alhambra («la rouge»), Alcazaba (forteresse), Alcazar (résidence royale?);
- Transports: bodega (soute), cancelar (annuler), salida (départ), llegada (arrivée);
- Vocabulaire général:
- dictionnaire de la Real Academia Española
- idiomatismes modernes ou l’argot, asihablamos.com;
- dans un dictionnaire papier, les séquences ch, ñ, ll sont chacune une lettre, et ont chacune leur entrée; ainsi, un mot en 'XXXXch...' figure après 'XXXXcl...';
Lieux touristiques
L’Andalousie est une grande région d’Espagne. Seuls suivent les villes et monuments dont nous avons eu un aperçu.
Parlons argent
Ne pas négliger le prix des billets d’entrée dans le budget. En gros, une vingtaine d’euros par jour et par personne.
- Cadiz : cathédrale à 6€, audio-guide gratuit;
- Ronda : pont gratuit, et pour le reste on ne sait pas, nous n’y étions que de nuit;
- Grazalema, villages blancs: rien, sinon quelques offrandes symboliques dans des églises visitées;
- Malaga: cathédrale 6€, audio-guide gratuit, Alcazaba 3.50€;
- Grenade: Alhambra 14.85€
- Séville: Beaux-Arts gratuits (pour résidents européens), Alcazar 11.50 (au minimum), Cathédrale 10€ (Giralda incluse mais sans audio-guide);
Et gare au prix des parkings, dont le prix varie beaucoup:
- Séville 22.10€ pour une nuit à «Cano y Cueto», mais 18.15€ pour 24h à «Cristobal Colón».
- Cadiz : 6.10€ pour 4h au parking «RENFE»;
- Malaga: 9.35€ pour environ 4h au parking Cervantés;
Ce qui fait un total (sans un certain nombre de suppléments que je n’ai pas notés) de:
- 55.70€ de parking en une semaine (en s’y prenant bien, et en réservant, on doit pouvoir faire moins cher);
- 51.85€ d’entrées au total;
Seville
-
Cathédrale: immense et somptueuse, quoique peu grâcieuse.
- bâtie à l’emplacement d’une mosquée (de 1184), transformée en cathédrale en 1248 (à la reconquête par Fernando III), remplacée par la cathédrale gothique actuelle à partir de 1437;
- Le patio des orangers, la Giralda, le tombeau de Christophe Colomb, et le plus grand retable du monde y sont incontournables;
- Dimensions variables selon les sources. Selon le prospectus d’entrée 2020: 126 mètres de long, 83 de large, et au maximum 37m sous la croisée du transept (des sources comme le Routard, parlent de 56m, ce qui semble bizarre, puisque le belvédère de la Giralda les domine);
- Quand à la Giralda, elle culmine à 96m (girouette comprise), et on peut y grimper jusqu’aux cloches à 50m environ (pour les fauteuils roulants, une rampe mène à un belvédère à 47m);
- Le site officiel catedraldesevilla.es propose des visites guidées plus chères, mais dans des coins inaccessibles autrement (toits, accès aux rétables, ...); c’est à peine plus cher qu’avec un audio-guide, et sûrement plus intéressant (déjà, on n’est pas gêné par les grilles pour voir les œuvres);
- Le Routard a trouvé l’audioguide peu intéressant. Comme il est en supplément, nous ne l’avons pas pris;
-
Real Alcazar: splendide, quoique pas forcément très bien organisé.
- réservation: sans être obligatoire comme à l’Alhambra, elle peut abréger l’attente (même en Février les files se forment dès l’ouverture);
- sur place, paiement en espèces (cartes refusées);
- la visite est moins contraignante que l’Alhambra (on peut déambuler, revenir en arrière, etc.), et bien représentée sur Wikipedia;
- la zone des appartements du haut demande un billet supplémentaire et n’ouvre qu’à certaines heures (ce qui n’est pas très bien indiqué);
- le site officiel alcazarsevilla.org est réputé ne fonctionner que par intermitence; le prospectus donné à l’entrée mentionne www.patronato-alcazarsevilla.es qui n’est qu’une redirection mal fichue vers cette même adresse;
- réserver par le site coûte un euro de plus (mais évite les queues);
- le lundi, certains créneaux de visite sont gratuits (sauf 1€ sur le site), visiblement 1h avant la fermeture du monument;
- le supplément pour les appartements du haut semble être 4.50€;
- Santa Cruz: se perdre dans ces petites rues est un plaisir. On y trouve des publicités pour flamenco à tous les coins;
Cadix
- visite moins dense que Séville ou Malaga, mais divertissante. Le site confus de l’office de tourisme cadizturismo.com propose un plusieurs guides en PDF: si «Disfruta Cadiz» est une collection de cartes postales, le «Guide de la Province» donne un tas d’emplacements intéressants, et le «Guide culturel» plusieurs suggestions d’itinéraires à thèmes;
- la plage était accessible en cette période de février. Les surfeurs y trouvaient de belles vagues, et l’eau était abordable pour les baigneurs motivés;
- Cathédrale: audio-guide assez facile à suivre; le compositeur Manuel de Falla est enterré dans la crypte; site officiel catedraldecadiz.com; la construction, commencée au Baroque, s’est achevée au néo-classique;
- si la traduction vous semble loufoque, changer de langue (avec 0 + un code);
- les introductions un peu lentes à chaque étape, font regretter l’absence d’une touche «avance rapide» ...
- ... ou tout simplement d’un guide humain (remarque valable à un tas d’endroits);
- Musée de la Cathédrale:
- le Routard parle de Museo Catedralicio, mais à l’entée on voit surtout Casa de la Contaduría (voir cadiztur.com) (Plaza Fray Félix, juse à-côté de l’ancienne cathédrale, du côté d’un transept de la cathédrale actuelle, et accessible par une petite rue à gauche de la façade principale).
- l’entrée est comprise dans la visite de la cathédrale;
Grazalema et les villages blancs
La route des villages blancs comporte en fait plusieurs itinéraires, décrits par exemple sur cadizturismo.com
Grazalema: cet endroit, mine de rien, est le plus pluvieux d’Espagne, avec 2.2m de pluie par an;
- l’office de tourisme (peu occupé en février) fournit des descriptions de balades/randonnées assez élémentaires; voir grazalema.es;
- Certaines balades demandent un permis. Nous n’avons pas approfondi la question. Il paraît qu’il suffit de remplir un formulaire;
- routes en état (très) variable, souvent limitées à 30 km/h, donc même des trajets courts peuvent prendre du temps;
Zahara: voir son office du tourisme
Malaga
- La ville:
- Site de la mairie malaga.eu
- Plan interactif commode sur cemi.malaga.eu
- Alcazaba: forteresse historique dominant la ville:
- bref historique sur malagaturismo.com
- les cartes ne marchant plus pour les 2 caisses automatiques, le personnel commençait à s’inquiéter sérieusement;
- les caisses vendent aussi les entrées pour le château de Gibralfaro, un peu plus haut. En dépit des apparences, les deux sites ne communiquent pas, et il faut sortir de l’un pour se rendre à l’autre;
- visite plaisante entre patios, terrasses, murailles, jardins, ...
- beaucoup de précisions sur l’art de la poterie et des azulejos;
- pour l’instant, le site (à vocation officielle?) www.alcazabamalaga.com est au mieux un brouillon: très incomplet en espagnol, il n’est carrément pas rempli en anglais (paragraphes en Lorem ipsum sic dolor amet ...), ... et on ne peut pas le signaler vu que la rubrique «contact» est vide;
- Cathédrale:
- entrée: 6€ avec audioguide; le site officiel malagacatedral.com parle d’accès libres (y compris aux toits!) de 9h à 10h du lundi au jeudi;
- les concepteurs de l’audio-guide prendraient-ils les visiteurs pour Usain Bolt? le commentaire sur la façade aborde soudain le chevet, et celui sur l’arrière de la nef se met à décrire le chœur ... ou la façade de portails d’entrée inaccessibles lors de la visite;
- pour être juste, cet audio-guide propose également des précisions culturelles (qui doivent rendre une visite complète assez longue);
- magnifiques stalles de bois sculpté, avec deux très beaux orgues baroques;
Ronda
Le site spectaculaire a inspiré des voyageurs romantiques comme Washington Irving (qui a des statues et des plaques commémoratives un peu partout).
- Vieille ville avec plusieurs monuments visitables. Nous n’avons pas eu le temps malheureusement. Il n’est pas difficile de trouver un aperçu sur l’Internet;
- Plusieurs places, rues, plaques commémoratives ou établissements nommés «Duquesa de Parcent»: mécène et personnalité marquante de la ville qui en a modifié de nombreux aspects (voir par exemple une page avec son vrai nom Trinidad von Scholtz Hermensdorff);
- Chemin vers le bas du rio en travaux;
Granada
Cette ville ô combien célèbre peut être abordée, si vous n’avez pas déjà un bouquin, par un guide en PDF disponible sur granadatur.com;
- Alhambra: son succès et sa surfréquentation exigent quasiment de réserver plusieurs semaines à l’avance via le site officiel alhambra-patronato.es:
- le prix est 14€ (avec palais Nasrides), plus 0.85€ pour la réservation par Internet (un tas de sites le vendent aussi, parfois bien plus cher, comme des combinaisons entrée + audioguide à près de 50€, à fuir);
- demande un tas de noms, numéros de pièces d’identité, etc. Mais à l’entrée on scanne juste votre QR Code (à imprimer);
- attention, l’heure de visite des palais Nasrides est imposée à la réservation; si vous manquez de temps, venez directement par la «Puerta de la Justicia»;
- les autres heures sont libres, mais chaque monument ne se visite qu’une fois. Suivre l’indication «salida» pour quitter la partie en cours (Alcazaba, Palais Nasrides, Generalife) et se rendre dans une zone non encore visitées;
- peu de panneaux explicatifs sur place. Le site granadainfo.com parle d’audioguides à 6€, fournis à la caisse principale;
- le même site suggère, si les tickets ne sont plus disponibles, de chercher une visite guidée (non-testé; je lui fais cependant assez confiance puisqu’il redirige par ailleurs vers le site officiel);
- Quartier de Albaicin:
- on s’y restaurera facilement. A l’écart du très touristique mirador de San Nicolás, on trouve largement autant (et moins cher) dans la Calle de los Panaderos, entre la Plaza Larga et la Plaza Aliatar;
- pour ne pas se perdre, je viens (après-coup) de trouver un plan en PDF réellement détaillé, et avec des itinéraires conseillés !